Toi le poète

Toi le poète de ta main alerte et docile
Qui derrière le rideau tisse ce fil !
Sais-tu d’où viennent tes pensées.
Est-ce le travail d’une fée ?
Comme le musicien avec ses notes de musique
Il nous compose un chant lyrique.
Pencher sur ta feuille de papier t’es-tu demandé
Par quelle alchimie te venaient les pensées !
Tu nous emportes dans un monde enivrant
Pour le plaisir des petits et des grands.
Quelquefois, le fil est rompu
Mais tu as besoin de cet impromptu
Pour mieux rebondir et nous faire rêver.
Pour un instant je suis venue
Occuper tes pensées
Mais tu ne m’as pas reconnue
Peut-être suis-je une fée.

Souvenirs de vacances

A l’orée de l’automne où la nature se pare d’or
Au souvenir d’un bel été
De ton amour je me suis enivré.
Nous étions seuls heureux de nous retrouver.
Partageant la vie, croquant la pomme à pleines dents.
Devant les cascades nous buvions notre amour par rasade.
Ne pouvant nous promettre que l’instant présent.
D’un passé révolu, d’un futur enivrant.
De cette force naissante qui nous unit
J’attends le moment où nous serons réunis.

Rév’cœur

Savez-vous belle dame,
Que par cette chaleur
J'ai ouvert avec mon sésame
La porte de votre cœur.
Je n'en demandais pas tant
Force de constater en ce moment
Que les replis de votre charme !
Provoque en moi de vifs sentiments,
Qui j'espère toucheront votre âme.
Mais devant votre désinvolture
Voilà que tombe mon armure.
Dois-je continuer ma conquête,
De vous susurrer des mots sages
Des mots lisses et sans ambages
Pour vous faire perdre la tête
Voir votre mine défaite
Je ne suis plus à la fête.
Je ne vais plus sortir de tirade
Faut qu'arrête ma déconnade.
Savez-vous belle dame
Que par cette chaleur !
J'ai imaginé cette trame
Car je suis un rêveur.

Renaissance

Je ne te lirai pas du Verlaine
Pour te dire que je t'aime.
Mais pour être près de toi
Te toucher du bout des doigts
Sentir battre ton cœur
Comme on sent une fleur
Je ferai ce que tu voudras.

Le feu que l'on croyait éteint
Par les blessures, les pleurs et les chagrins
Se rallume doucement au contact d'une main

D'un mot tendre, d'un sourire cristallin.
Dans le bleu de tes yeux
Je voudrai me noyer
Comme cet arc-en-ciel !
Qui monte jusqu'aux cieux !
Pour voir si l'amour est un don de Dieu.
J'ai vu passer les anges
Dans un chariot de feu.
Souriants et contents
De cet amour éclatant
Pour deux amants heureux
Qui n'en demandaient pas tant !

Ma Princesse

Dans tes yeux bleu azur
Je sens comme un murmure.
Une souffrance, un discours
Un chant, une supplique, de l'amour.

Que de peines et de larmes !
Tu découvres ton âme.
Tu cherches ton chemin
Comme le pèlerin !

Ton magnétisme m'emporte
Et cela me réconforte.
Tous les philosophes de la terre
Ne pourront rien devant ce mystère.

Le silence n'est rien à côté de l'amour
Si tu appelles, je serai ton secours
Mais je sais que nos pensées
Attirées l'une vers l'autre
Nous feront nous retrouver.

Ma Loire




Sur le bord de Loire
Je suis venu m'asseoir.
Elle était là qui coulait
Limpide au vent léger elle frissonnait.
Ca et Là quelques remous, quelques tourbillons.
Elle me disait entre deux courants
Du mont Gerbier - de - jonc  à l'estuaire de Saint Nazaire
Mon histoire est plus que centenaire.
J 'étais fasciné emporté dans ses tourbillons
Elle remontait le temps.
Je me laissais guider, tiré par le courant
Je me voyais tantôt  batelier tantôt pêcheur
Remontant dans mes filets des poissons multicolores.
Elle était là et par les effluves de mes pensées elle frissonnait.
Nous étions pour un instant devenu des amants.
Sur les sables mouvants elle me berça
Et d'une main protectrice elle me réveilla.
Sors de mon lit je suis un fleuve royal
Le plus long qui n'a pas son égal.
Non ce n'était pas un rêve, une histoire imaginée.
Elle était là qui coulait sa majesté.

Lumière du coeur

Je n'ai jamais vu le ciel
Ni les couleurs de l'arc-en-ciel,
Mais j'ai vu des couleurs
Sur la palette de vos cœurs.
J'entends les sons, les bruits, les clameurs.
Je capte l'amour avec bonheur.
Un jour viendra fini la solitude
Après un doux et court sommeil
Je prendrai de l'altitude
Et retrouverai le soleil.

Espérance

Comment faire pour ne pas troubler ton émoi !

Je voudrais te donner ce qui est en moi.

C'est amour qui nous est interdit,

Qui se construit petit à petit !

De tous tes secrets que tu m'as confiés.

Seul, je me mets à rêver, te déifier.

Ne pas fragiliser cet amour si frêle

Si fin, comme de la soie de la dentelle.

Ton visage clair comme le cristal,

Ta peau douce à l'odeur de santal,

Ne sont que les reflets de ton cœur.

A le contempler je le connais par cœur.

Il serait bon que notre amour s'y installe.

Mes pensées comme inspirées vont au ciel,

Je t'imagine drapée dans cet arc-en-ciel.

Où les effluves de mes pensées comme un sésame !

Ouvriront doucement les portes de ton âme.

Pour que nous vivions peut-être un jour !

Mari et femme dans le bonheur et dans l'amour.

Chemin du Cœur

Si pour dire je t'aime
Ton cœur est à la traîne.
Pourquoi les mots du cœur te font si peur
La vie est faite de peines et de douceurs.
Donne sans espérer , sans espoir de retour,
C'est comme cela que l'on découvre l'amour.
Si dans tes veines coule ta peine
Ne laisse pas s'installer la haine.
Dans ton cœur mets de la joie
Car ton amour moi j y croit.
Aie confiance en toi.
Regarde devant toi.
Depuis ton départ,
Mon cœur est en retard.
Je te vois partout où je me tourne
Ton absence est comme un printemps sans fleurs
Petit à petit tu sors de mon cœur
De tes mensonges, de tes évasions
Je m'en suis fait une raison.
Depuis ton départ
Mon cœur est au placard
Moi je t'aime mais c'est trop tard.

Blanche neige



Ma blanche neige à moi n'a pas de prince charmant
Elle est assise là, sur le parvis de la cathédrale
Elle n'attend rien du présent, elle a cassé le temps.
Elle demande l'aumône à des gens bien aimants,
Des gens bien policés qui viennent implorer Dieu
La vierge et son enfant de pardonner leurs péchés.
Jurant par tous les saints qu'ils seront tolérants.
Ma blanche neige à moi regarde le ciel
Avec ses yeux bleu-délavé d'avoir trop pleuré.
Elle a prié Dieu, l'a imploré, conjuré.
Vêtue de hardes rapiécées elle se sent abandonnée
Même son âme est burinée par les années
D'un trop peu mangé, trop peu aimée.
Ma blanche neige rêve pour oublier le présent
Pas au prince charmant mais à sa jeunesse.
Il n'y a pas si longtemps il y a quelque temps
Le temps de l'ivresse de ses vingt ans.
La vie a passé ma princesse s'est envolée
Personne ne l'a remarquée, à part les pigeons
Devenus orphelins d'une mère sans richesse.
Elle a marqué ma tendre jeunesse.
Par temps nuageux je regarde le ciel
Pour déceler un signe, une présence, une caresse.
Là où elle se trouve, finies les souffrances.
La soif, les moqueries, les maigres pitances
Le froid glacial au pied de la cathédrale
Elle habite maintenant une maison de cristal.

A toi le chien


A pas feutrés - tu es rentré dans ma vie
Je t'observais te déplacer sans bruit.
Allant ça et là de table en table
Le museau effilé l'œil malicieux.
Cherchant aisément une caresse
Un sucre ou simplement de la tendresse,
Sous l'œil bienveillant de ta maîtresse.
Parfois tu dormais le long du comptoir
Rêvant parfois d'escapades imaginaires.
La salle de restaurant comme terrain de jeux
Un nom prédestiné le bar le " mont Joyeux "
Parfois tu venais me voir au moment du café
Pour un morceau de gâteau te faire caresser,
Ta fourrure douce et soyeuse
Comme tu paraissais heureuse !
Ne sachant pas que la maladie avait jeté son destin
Envahissant sournoisement les intestins.
Doucement de ton âge avancé
Ta vie sur terre à son apogée
Tu nous as quitté sans plainte ni gémissement
Retrouver tes ancêtres au paradis des chiens aimants.
Je n'ai jamais su ton nom, pour moi tu étais le chien.
Ta présence nous faisait du bien.
Je voulais te rendre hommage avec ce poème
Pour te dire combien on t'aime.

Bonjour et bienvenue sur mon blog

Je suis heureux de vous présenter mes poèmes...

Si il y en a qui vous plaisent n'hésitez pas à ajouter un commentaire. Je mets quelques pensées spirituelles, si elles peuvent vous aider, vous réconforter. Le but est de vous  être agréable.

Je remercie tout particulièrement Monsieur Pierre Perret pour ses encouragements et sa gentillesse lors de sa venue en touraine.